Situés sur la plaine de l’Anoia, on trouve les sites archéologiques de Santa Margarida, organisés autour d’une église romane de la fin du XIIe siècle et d’une maison de campagne du XVIe siècle. Les terrains qu’ils occupent, ainsi que ceux de l’ancien monastère de Sant Genís de Rocafort, ont été cédés à la commune par leur propriétaire, Pau Sendrós, en 1967, afin que le site soit destiné à la recherche archéologique. Cette recherche a débuté en 1972 sous la direction du Centre d’Études de Martorell. Depuis 1981, le projet de recherche fait partie du programme de recherche du Département de Préhistoire, Histoire Ancienne et Archéologie de l’Université de Barcelone.

Les sites archéologiques de Santa Margarida présentent une séquence historique longue et continue, encore en cours d’étude, allant du Ve siècle jusqu’à nos jours. Les éléments qui composent l’ensemble sont : une église romane de la fin du XIIe siècle, construite sur les ruines d’une église paléochrétienne du Ve siècle ; une nécropole, avec des vestiges du Ve au XVIIIe siècle ; un ensemble de silos situés à l’intérieur et à l’extérieur de l’église, construits dans la première moitié du XIe siècle ; un ensemble de structures associées à l’église, à fonction funéraire, religieuse ou résidentielle ; et une maison de campagne du XVIIe siècle, construite sur une structure du XVIe siècle et comportant des éléments du XIVe siècle.

À l’intérieur de la ferme, on peut visiter l’exposition monographique du site.